Ce jour-là, nous étions cinquante (quarante adultes et dix enfants) à nous retrouver, comme chaque année, rue Mazagran, près du stade Duhourquet, pour embarquer à 8 heures dans le car loué par le comité.
Après la traversée du département des Landes par l’autoroute de Pau jusqu’à Mont-de-Marsan, nous avons rejoint, par des routes de plus en plus étroites et sinueuses à travers les coteaux de la Chalosse, la commune de Saint-Aubin. Celle-ci se situe entre Mont-de-Marsan, Dax et Orthez.
Saint-Aubin abrite le site bucolique qui avait été choisi cette année comme objectif de la sortie du comité. Il s’agit d’un parc qui entoure le moulin de Poyaller. Le site est géré avec enthousiasme par Martine et Jean-Charles Birembaut. Entre 10h30 et midi, nous avons commencé par la visite du parc, un ensemble ombragé de prés et de boisements, longeant le cours de la Gouaouge, un ruisseau romantique, mais qui peut connaître des crues redoutables, comme nous l’ont raconté les propriétaires.
Ce fut d’abord Monsieur qui nous présenta les cerfs, les biches et les faons, où se détachent des cerfs blancs aux bois impressionnants. Le petit troupeau était d’abord loin de notre chemin, mais, après quelques sifflements de leur maître, les bêtes s’approchèrent de la clôture et se laissèrent photographier en grignotant du maïs, pour le plus grand plaisir des enfants. Ensuite venaient les wallabies, puis des chèvres naines et des alpagas. La promenade sur le chemin ombragé était très agréable. Beaucoup de ces animaux étaient des petits nés au parc, faons ou bébés-kangourous dans la poche de leurs mères. Jean-Charles nous fit bénéficier de sa compétence sur ces animaux, non sans jouer au bourru sympathique face à nos questions.
Puis Madame nous accueillit au moulin, pour nous expliquer le fonctionnement de la mécanique du moulin à eau, en agrémentant sa présentation d’anecdotes plus ou moins croustillantes sur les meuniers d’antan. On a pu ainsi imaginer l’importance de cette profession dans les siècles passés.
Puis le car se faufila sur une petite route quoi nous mena à la ferme-auberge du Haza, non loin de là. Nous ne sommes pas près d’oublier le menu régional qui nous y attendait. La quantité et la qualité étaient au rendez-vous : garbure landaise, salade avec terrine au foie gras, confit de canard à la sauce aux cèpes, avec de fines tranches de pommes de terre, à mi-chemin entre des chips et des frites. Un vrai régal ! Une tourte aux pommes a clôturé cette session gastronomique, qui a fait partie de la découverte de la région. Foin des régimes en ce dimanche d’été !
Puis on repartit vers une nouvelle halte « alimentaire » chez un boulanger-pâtissier de Doazit (en direction de Hagetmau), qui nous a fait gouter son pastis landais. Plusieurs sont repartis de ces différentes visites avec des conserves et des brioches. Ainsi nos proches pourront bénéficier des échos gustatifs de cette randonnée.
Notre chauffeur émérite a eu droit à nos remerciements. Nous devons surtout remercier Martine Caron et Claude Chaussier pour l’organisation de cette belle sortie, occasion comme d’habitude d’échanges et de rencontres.